L’endométriose est une maladie longtemps passée sous silence. Douleurs, difficultés à concevoir, ont souvent été minimisées ou niées. Qualifiée de maladie “dans la tête”, elle est aujourd’hui médicalement reconnue pour ce qu’elle est : une maladie de l’appareil gynécologique féminin, touchant 1 femme sur 10.
Cette maladie, dont les souffrances physiques et sociétales sont sous-estimées, est un enjeu majeur de société. Ainsi, les femmes qui en sont atteintes, sont bloquées soit dans l’accession à une profession, soit dans les promotions subséquentes faute de reconnaissance des douleurs extrêmes auxquelles elles font face, par leur employeur et aussi la société.
Pour certaines, la seule issue est une reconnaissance par le statut de travailleur handicapé. Elles doivent également affronter les conséquences financières et sociales des stérilités induites par cette maladie.
Ces patients se retrouvent donc en situation de précarité extrême, à la fois dans les sphères professionnelle, relationnelle, familiale et mentale. Dépression, solitude et pauvreté sont aussi le lot des personnes concernées par cette pathologie.
