Il existe trois dimensions de la santé mentale :
1- les troubles mentaux (psychotiques, psychoses, délires, anxiété et dépression, liés à l’usage de produits toxiques, etc) qui nécessitent une prise en charge psychiatrique ;
2- la détresse psychologique caractérisée par des états de mal-être passagers ;
3- la santé mentale positive ou le bien-être d’un individu qui repose sur un équilibre entre plusieurs facteurs notamment le logement, l’éducation, la justice, les ressources, etc.
Une personne en état de fragilité dans l’une des sphères susmentionnées, a un risque de développer un trouble mental. « La maltraitance, la pauvreté, l’absence de domicile fixe, la précarité, le chômage peuvent aussi bien générer des troubles mentaux qu’en être le résultat» et par conséquent il convient de suivre les personnes vivant de telles épreuves. En 2010, plus de 72 000 calédoniens souffraient au moins d’un trouble psychique. Un état des lieux, fondement d’un schéma lié à la promotion de la santé mentale en Nouvelle-Calédonie (consultable sur le site de la DASS-NC) a été réalisé afin entre autre de cibler les dysfonctionnements inhérents à la prévention de la santé mentale. Ainsi, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a saisi le conseil économique et social d’un projet de délibération visant à intégrant à la réglementation existante, le schéma d’organisation en faveur de la promotion de la santé mentale en Nouvelle-Calédonie.