Financement enseignements privés
Plan de sauvetage
Le 5 juin dernier, en salle du conseil municipal de la ville de Nouméa,se déroulait une conférence consacrée au financement des enseignements privés. Avec en toile de fond la répartition des compétences et la sécurisation du cadre juridique.
Le 8 juin, le GTPE (groupe de travail des présidents d'éxécutifs) se retrouvait pour acter des décisions ayant pour principal objectif de pérenniser le financement de l'enseignement privé.
C'est le résultat de ce travail qui a été présenté le lundi 31 juillet au Bureau du CESE-NC, réunion qui a été élargie à la CEETF (commission enseignement, éducation,travail emploi et formation).
(Photo : Alexandre Ribère, accompagné de messieurs Vin-Datiche Didier, vice-recteur et Jean-François Arnaud, secrétaire général adjoint du vice-rectorat)
L’enseignement privé reste important, en Nouvelle-Calédonie. Il scolarise un quart des élèves. En 2023, ce sont près de 15 000 élèves qui sont inscrits dans les registres des différents établissements et répartis comme suit : environ 13 000 à la DDEC, 2 000 à l’ASEE et 600 à la FELP.
La situation financière des 3 enseignements confessionnels est critique depuis plusieurs années mais elle s'est aggravée récemment avec la crise budgétaire que connaît le pays. La DDEC (Direction diocésaine de l'église catholique) avait, en mai dernier, estimé ses besoins à 1 milliard de FCFP pour boucler son budget 2023. L’ASEE (Alliance scolaire de l’église évangélique) et la FELP (Fédération de l’enseignement libre protestant) sont depuis 2017 en redressement judiciaire.
Les bailleurs de fonds des 3 enseignements privés sont : l'Etat, les provinces, les mairies, le gouvernement ainsi que les familles.
Le projet de texte va suivre son parcours institutionnel. Il devrait être présenté au Congrès, au plus tôt en septembre prochain.