Peu de Calédoniens s'expriment au « pays du non-dit ». Certaines communautés privilégient l'oralité à l'écrit. Beaucoup considèrent que s'exprimer c'est s'exposer. Enfin, la majorité des réflexions politico-économiques repose sur des demi-vérités et des omissions regrettables. Or, nous avons ici un ancien acteur de premier plan de la vie publique calédonienne, lucide commentateur des évolutions en cours, qui décortique et dissèque sans concession les comportements souvent paradoxaux des différentes communautés calédoniennes.

Initialement paru en 1992, Le pays du Non-Dit s’est immédiatement imposé comme un ouvrage de réflexion majeur sur la Nouvelle-Calédonie, son passé, ses blessures et ses voies d’avenir. Épuisé pendant deux décennies, l’ouvrage n’a pourtant jamais cessé d’être cité et d’alimenter les propos et les débats qui l’ont suivi.

Au travers de ce plaidoyer, l’auteur propose des actions concrètes à mettre en place avec les acteurs concernés afin d’éveiller les consciences et d’orienter notre pays vers une meilleure autonomie et une résilience alimentaire en cas de crise. Ces facteurs sont majeurs pour le maintien d’une paix sociale et d’une sécurité publique.

Ce document présente les enjeux démocratique et de gouvernance de l'évaluation, et dresse les pratiques en cours et les potentialités des Ceser dans ce domaine.

Louis-José Barbançon revient sur les moments fondateurs de son enfance, de sa formation et de son éveil politique. En somme, sur tout ce qui a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui : un esprit en mouvement, un homme de conviction. Alors que, plus que jamais, le débat identitaire plane sur la société calédonienne comme une ombre, à la fois menaçante et essentielle, celui qui se qualifie d’Océanien d’origine européenne partage l’expérience d’une vie pour esquisser un chemin possible, celui du « nous ».

Cet ouvrage est une théorisation de la société calédonienne de demain, telle que l’auteur (ancien membre du gouvernement) l’imagine dans ses réflexions. Une projection vers le futur de 2050. Plusieurs sujets sont disruptifs, comme la disparition de la plupart des emplois non qualifiés, le devenir économique des terres coutumières, l’instauration de revenus universels sectoriels, le dividende salarié ou encore plusieurs hypothèses statutaires dont le concept des provinces souveraines dans la République, issu de celui de la souveraineté partagée acté dans le préambule de l’Accord de Nouméa. Au total, l’auteur rappelle qu’un projet de société n’est autre que celui de bien vivre ensemble.

Le Conseil économique, social et environnemental publie son rapport d'activité pour la période mai 2022-mai 2023. Alors que de profondes mutations traversent et transforment notre société – environnement, vieillissement de la population, travail, vie culturelle, égalité entre les genres –, le CESE s’est, tout au long de l’année 2022-2023, pleinement saisi de ces sujets pour esquisser des solutions qui répondent aux attentes des citoyennes et citoyens tout en éclairant les pouvoirs publics sur ces défis majeurs.

À un moment où le monde est engagé dans des mutations majeures, au Nord comme au Sud, voici un travail remarquable coordonné par différentes ONG autour du globe. Des différentes régions du monde émergent des approches comme l’écoféminisme ou la décroissance. Toutes ces expériences sont situées socialement et géographiquement, mais leur portée peut devenir universelle : c’est ce que les auteurs présentent dans cet ouvrage !

Parfois tragiques, souvent drôles, toujours profonds, les récits de Léopold Hnacipan illustrent son regard tendre mais sans concession sur sa propre culture. Une occasion extraordinaire de partir à la rencontre du peuple kanak, de ses mystères, de sa magie et de ses tabous. L’auteur nous plonge au cœur de la coutume kanak et de la vie en tribu.

Ce rapport d'activité dévoile les temps forts, les chiffres clés, la formation et les projets de recherche menés par l'ensemble des membres du CRESICA en 2022. Il met également en avant la valorisation et la communication autour des résultats de la recherche scientifique, les projets d'innovation et de transfert, les équipements scientifiques ainsi que l'impact au niveau régional du Consortium.

Permettre aux citoyen·nes de s’impliquer davantage dans l’action publique ? Un impératif démocratique, un défi pour tous les acteurs publics... et un sujet relativement nouveau pour la Région ! Attaché à cet enjeu, le Président du Conseil régional a demandé au CESER de réfléchir aux moyens par lesquels la participation citoyenne pourrait être encouragée et soutenue au niveau régional. Le CESER a choisi d’aller sur le terrain, à la rencontre d’acteurs engagés en faveur de la participation, le plus souvent au niveau local. Cet état des lieux lui permet de présenter les multiples formes que prend la participation citoyenne en Bretagne mais aussi ailleurs. Il en dégage plusieurs prérequis, règles du jeu et conditions de réussite de la participation, largement transposables au niveau régional.