Autosaisine sur les relations économiques de la Nouvelle-Calédonie avec les petits Etats insulaires du Pacifique

Autosaisine sur les relations économiques de la Nouvelle-Calédonie avec les petits Etats insulaires du Pacifique
Début des travaux
|
autosaisine
Economie / Fiscalité

Malgré un niveau de développement économique relativement élevé par rapport aux autres Petits Etats insulaires (PEI) du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie n’échappe pas aux contraintes que ces derniers rencontrent. Leur taille et leurs conditions géographiques parfois défavorables limitent les ressources productives disponibles. L’étroitesse de leurs marchés et le faible peuplement des territoires ne permettent pas de stimuler la demande et restreignent le nombre d’entreprises en activité. Dans ce contexte, les sociétés n’ont pas pour habitude de se regrouper et cela se traduit notamment par un manque de partage sur les savoir-faire techniques. Enfin, l’éloignement des territoires avec leurs partenaires, allié à un manque d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, accroît fortement les coûts de transport et de transaction.

Ainsi, la commission du développement économique, de la fiscalité et du budget a souhaité s’interroger sur les freins à l’échange existants et les moyens disponibles pour les atténuer, de manière différenciée, entre les collectivités francophones ayant le statut de Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM) associés à l’Union européenne (Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Nouvelle-Calédonie) et les autres Petits Etats insulaires du Pacifique.Dans un contexte de ralentissement économique mondial, la coopération régionale des Etats et territoires insulaires du Pacifique apparaît comme une opportunité. Dès lors, comment la Nouvelle-Calédonie peut-elle développer ses relations extérieures au sein de la région Pacifique ?