Que serait la Nouvelle-Calédonie sans nickel ? Serait-elle connue ou reconnue sur le plan mondial ?
En effet, la production de ce minerai est intimement liée à l’histoire de notre île qui lui a permis, en concentrant 10% des réserves mondiales, de se hisser parmi les plus grands.
En l’occurrence, l’industrie du nickel qui en découle représente à elle seule 90% des exportations de la Nouvelle-Calédonie. Cette production avoisine les 180 000 tonnes de nickel contenu, dont 130 000 tonnes pour le minerai et 54 000 tonnes pour la métallurgie.
D’ici à 2014, cette dernière devrait tripler compte tenu de l’entrée en production des deux nouvelles usines, Vavouto dans le nord et Goro dans le sud.
Néanmoins, assujettie au cours mondial du London Metal Exchange (LME), la Nouvelle-Calédonie subit des variations extrêmes lors des différentes crises économiques, telle que celle de 2008 qui a impacté fortement et directement ses exportations.
Dans ce contexte d’incertitudes, la commission des mines, de la métallurgie et des énergies, associée à celle du développement économique, de la fiscalité et du budget souhaite mener une étude relative à la politique d’exportations du nickel calédonien afin d’évaluer le dispositif actuel engageant une valorisation locale de cette richesse.