La commission de l’agriculture, de l’élevage, des forêts et de la pêche s’est autosaisie d’une étude relative à la pêche.
En effet, alors que la demande en produits halieutiques ne cesse de croître à travers le monde, particulièrement en Asie, les pays de l’Océanie et plus généralement ceux du Pacifique, tentent d’y répondre.
La Nouvelle-Calédonie n’échappe pas à cette tendance et la commercialisation de ses ressources marines pourrait lui assurer une place privilégiée dans ce secteur étant donné la qualité et la disponibilité de ses ressources marines.
Toutefois, certains obstacles semblent perdurer en dépit des mesures de soutien mises en œuvre par les collectivités :
- - la diminution des exportations de poissons pélagiques et récemment la fermeture des Pêcheries du Nord ;
- - les difficultés liées à la filière crevette (mortalité et génétique), etc.
En outre, alors que l’aquaculture contribue au rééquilibrage, d’une part grâce à l’implantation de fermes aquacoles sur l’ensemble du territoire et d’autre part par les emplois qui en découlent, et sachant que cette forme de pêche pourrait apporter une réponse à la préservation des ressources, son développement n’est pas sans risque sur l’équilibre des biotopes marins.
Ainsi, face aux nombreux projets, à la demande croissante de produits de la mer et inversement à la raréfaction de la ressource, à la préservation de l’environnement et compte tenu du fort potentiel de la Nouvelle-Calédonie en la matière, comment développer durablement le secteur de la pêche ?