Face à cela, la Nouvelle-Calédonie n’est pas épargnée. La qualité et la pureté de l’air ambiant sont tout autant altérées qu’ailleurs. Peu de dispositions de droit national et international sont applicables localement. Le protocole de Kyoto mais aussi les dispositions nationales relatives aux quotas d'émission de gaz à effet de serre n’en font pas partie.
Ainsi, la qualité de l’air se dégrade et présente un risque pour la santé des calédoniens. Mais le rejet de CO2 dans l’atmosphère entraîne également une perte de la biodiversité et une acidification des océans. En Nouvelle-Calédonie, au-delà de l’humain, l’enjeu se porte aussi sur la protection de la Grande Barrière de corail étendue sur 24.000 km2 et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.