Le confinement imposé par la pandémie du COVID-19 a forcé le monde du travail calédonien à basculer brutalement dans le télétravail.
Jusqu'à présent, ce dernier n’y faisait qu’une timide percée, victime de préjugés: crainte d’une perte de productivité d’un côté et peur d’un envahissement de la vie privée de l’autre
Le télétravail présente, il est vrai, des enjeux nouveaux comme l’autonomie, la confiance et l’indépendance, en sus d’un nouveau modèle de management alors que pour le moment prédominent le contrôle et la hiérarchisation. Il peine donc à s’imposer dans le paysage français.
Pourtant nécessité fait loi et la situation actuelle a miraculeusement permis au télétravail de faire une entrée fracassante dans les bonnes pratiques professionnelles. C’est grâce, en parti au télétravail, que certaines entreprises et les services administratifs ont pu survivre et perdurer pendant cette période critique, tout en permettant aux individus de se protéger ainsi que leurs proches.
Aujourd'hui, en Nouvelle-Calédonie la situation sanitaire autorise un retour à la normale. Il est nécessaire et urgent de tirer tous les points positifs apportés par cette période troublée. Le télétravail constitue indéniablement l’un d’eux et il serait dommageable de ne pas continuer l’aventure.
Le conseil économique social et environnemental se propose donc d’étudier le ressenti des travailleurs et employeurs sur le télétravail et de proposer des modalités permettant de le généraliser en Nouvelle-Calédonie.