[ AUTOSAISINE ] relative à " Vers une paupérisation de la société calédonienne - la situation des personnes marginalisées"

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Le 17 octobre est la journée mondiale de la lutte contre la pauvreté. 

Selon l’ISEE, entre 2019 et 2020, 51 000 calédoniens, soit 19.1% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté sur le territoire autrement dit avec moins de 87 950 F.CFP par mois. 

Et parmi eux en 2018, selon l'association L'Accueil, environ 500 personnes étaient sans-abris à Nouméa. En 2022, ce chiffre est passé à plus de 600 personnes SDF. Outre ce chiffre grandissant, l’inquiétude porte également sur le fait que cette augmentation touche de plus en plus de femmes ainsi que des personnes atteintes de troubles de la santé mentale. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette croissance : la crise économique et l’inflation due à la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19 notamment,qui entraînent une fracture sociale se manifestant par une absence de logement et pas d’emploi.

 

En outre, la dénomination de la “pauvreté” ou de la “grande pauvreté” pour certains, cache une forte diversité de situations : travailleurs précaires, personnes en rupture totale avec la société, alcooliques, cas relevant du CHS, anciens prisonniers, mais encore les jeunes en errance (notamment mineurs) qui courent souvent le risque de basculer dans la délinquance et sont exposés à l'alcoolisme (61 jeunes sur 100 contrôlés étaient en état d’ébriété) etc. Contrairement aux idées reçues, les origines ethniques semblent également être toutes représentées parmi les profils des sans-abris.